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L’apéritif diététique, c’est possible

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C’est l’été, les occasions de prendre l’apéritif se multiplient. D’autant que l’ « apéro » est une institution que les trois quarts des Français perpétuent, plus ou moins occasionnellement. Trop souvent calorique et monothématique, manquant d’originalité, voici quelques clés pour faire de l’apéritif un moment convivial et nutritionnellement équilibré.

Un Français sur deux « prend l’apéritif » au moins une fois par semaine

47% des Français prennent un apéritif au moins une fois par semaine (1). Peu importe l’âge ou la catégorie socio-professionnelle, ce rendez-vous est apprécié pour sa convivialité, le plaisir de faire la fête, le fait de démarrer un bon repas ou de se détendre (2). Si les moins de 35 ans y voient l’occasion de faire la fête (à 78 %), les 35-49 ans sont une majorité à considérer l’apéritif comme l’opportunité de rassembler des amis.

L’ « apéro », un piège à calories

Le gras, le salé et le sucré s’imposent massivement sur les tables basses au moment de l’apéritif : 85% des français sont adeptes des apéritifs à croquer, des graines (cacahuètes, pistaches, noix de cajou, amandes…) (2). Or, petit rappel, 25g de cacahuètes ou pistaches salées fournissent 150 kcal, une poignée ou 5g de chips en apportent 25 kcal. La note devient vite très salée.
Il faut aussi prendre conscience que les boissons participent à l’apport calorique. Plus la teneur en alcool est forte, plus le nombre de calories est important. Pour repère, un verre de 80ml de Pastis contient 217 kcal. A remplacer le plus souvent possible par des jus de fruits 100% pur jus, un jus de tomate, des bières sans alcool et même du cidre qui ne procure « que » 30 kcal pour 80mL.

Les principes d’un apéritif diététique

Pour Audrey Blind, infirmière (hôpital d’Argenteuil) et ayant exercé comme diététicienne nutritionniste à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière (Paris) (3), « l’idéal est d’allouer 10 à 15% de l’apport calorique journalier maximum à l’apéritif (200 à 300 kcal par personne environ) et d’alléger le repas suivant en conséquence etc. Ce qui compte, c’est l’équilibre global entre l’apéritif et le repas qui suit ».

Pour que l’apéritif diététique ne ressemble pas non plus à quelques bâtons de crudités plongés dans une sauce insipide, les préparations « maison » deviennent plus recherchées ; verrines, flans et brochettes changeront avantageusement des traditionnels biscuits salés et saucisson. Généralement, ce sont des recettes classiques adaptées du point de vue des calories : préférez des chips de légumes « maison », substituez la crème fraîche traditionnelle par une crème allégée, voire par du yaourt, les olives noires par des vertes, le saumon fumé par de la truite fumée etc.

Hélène Joubert, d’après un entretien avec Audrey Blind, infirmière et diététicienne nutritionniste.

Références : (1) Sondage IFOP « Les Français et l’apéritif » 29-30 mai 2013 ; (2) Etude « Les Français et l’apéritif » LH2-novembre 2007 ; (3) Auteure de l’ouvrage « Apéro minceur en 120 recettes » (Editions First, 2015)

Hélène Joubert, journaliste.

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