5 Conseils pour protéger le cœur des femmes
1 Arrêter de fumer
Contrairement à une idée reçue, les femmes ne sont pas épargnées par l’infarctus du myocarde. Sur les 120 000 cas annuels en France, un tiers des victimes sont des femmes et 11 % d’entre elles ont moins de 50 ans. En cause notamment, l’augmentation du tabagisme féminin. Depuis les années 60, la proportion de fumeuses régulières est passé de 10 à 26 %. Une statistique d’autant plus inquiétante que l’alliance du tabac et de la pilule multiplie par trente le risque d’infarctus !
2 Lutter contre la sédentarité
La sédentarité favorise le surpoids et le mauvais cholestérol, deux facteurs de risque avérés. Or comme le statut hormonal des femmes ne semble pas suffire à les protéger contre le risque d'infarctus, il leur est conseillé de marcher au moins trente minutes par jour. Pour les femmes de 45 ans et plus qui voudraient reprendre une activité physique, mieux vaut effectuer un bilan cardiovasculaire au préalable.
3 Connaitre les signes qui doivent alerter
La sédentarité Parmi les signes provoqués par l’infarctus, on relève une douleur dans la poitrine pouvant irradier dans la mâchoire et les bras une sensation d’oppression thoracique ou une grande angoisse. Mais chez les femmes, la douleur dans la poitrine n’est pas systématique et d’autres symptômes, dits atypiques, peuvent apparaître : nausées, palpitations, grosse fatigue, essoufflement ou gêne gastrique (estomac).
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4 Ne pas attendre pour réagir
On croit encore trop souvent, à tort, que les femmes ne peuvent pas avoir d’infarctus. Résultat, le retard dans leur prise en charge oscille entre une demi-heure et une heure par rapport aux hommes. Au moindre signe anormal, appelez le Samu-15 et allongez la victime : chaque minute compte ! Pour être efficace, l’intervention au niveau de l’artère coronaire (angioplastie) doit être effectuée dans les douze heures
5 Suivre la rééducation
Après un infarctus, nombre de femmes renoncent à suivre le programme de rééducation (activité physique adaptée et alimentation), faute de temps. Entre emploi et famille, leur disponibilité est souvent réduite. Or 90 % des facteurs de risque de cette maladie sont modifiables1. Pourtant, l’infarctus du myocarde tue aujourd’hui quatre fois plus de femmes que le cancer du sein.
Pour en savoir plus
Société française de cardiologie : www.sfcardio.fr
Longtemps ignorée, l’endométriose commence à être reconnue comme une maladie à part entière, potentiellement chronique et invalidante pour les femmes. Pour autant, ses conséquences professionnelles restent fortes. En parler et se faire accompagner constituent le meilleur moyen pour les surmonter.
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