Cancer du col de l'utérus : vers un dépistage organisé ?
Le cancer du col de l'utérus concerne chaque année 3 000 femmes. Le frottis reste la solution la plus efficace pour détecter au plus tôt cette maladie et la guérir. La Haute autorité de santé recommande donc la mise en place d’un dépistage organisé avec un frottis tous les trois ans.
Provoqué par les différents types de papillomavirus (HPV), le cancer du col de l’utérus tue chaque année un millier de femmes en France ! Une mortalité en partie évitable : lorsque la maladie est détectée à un stade précoce, elle peut être guérie. Qui plus est, la recherche de lésions cancéreuses repose sur un examen simple, rapide et indolore : le frottis du col de l’utérus.
Des freins au dépistage
Dès lors, pourquoi une femme sur deux n’est-elle pas ou trop peu souvent dépistée ? "Les gynécologues ne sont pas assez nombreux dans certains territoires" (départements d’outre-mer et zones rurales), répond Stéphanie Barré, en charge de cette question à la Haute Autorité de santé (HAS). Par ailleurs, nombre de ces praticiens pratiquent des dépassements d’honoraires que beaucoup de femmes ne peuvent acquitter.
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Un frottis tous les trois ans
C’est pourquoi la HAS, l’organisme public chargé d’améliorer la qualité des soins en France plaide pour un dépistage organisé de ce cancer. Dans son rapport publié le mois dernier, elle recommande la réalisation d’un frottis du col de l’utérus tous les trois ans pour toutes les femmes de 25 à 65 ans. La HAS encourage aussi les médecins traitants à informer davantage leurs patientes, à les inciter au dépistage et à pratiquer eux-mêmes des frottis.
Doit-on faire des frottis lorsqu'on est vacciné contre le HPV ?
La vaccination ne dispense pas du dépistage, car elle protège seulement contre quatre types de papillomavirus (pour ce qui concerne le vaccin recommandé par les autorités de santé), responsables de 80% des cancers du col. Pour les 20 % restant, le dépistage est la seule prévention.
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