L’artérite : dépistage recommandé pour cette maladie sous-diagnostiquée
L’artérite touche environ deux millions de Français. Or, 800 000 seulement sont traités pour cette maladie des artères des membres inférieurs, dont les conséquences peuvent être graves. Le dépistage est donc particulièrement recommandé, surtout chez les sujets à risque.
Il vous arrive parfois de ressentir une douleur dans la jambe, semblable à une crampe, lorsque vous marchez. Si la douleur cesse au repos mais réapparaît avec la reprise de l’exercice, vous souffrez peut-être d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI).
Des conséquences potentiellement graves
Plus connue sous le nom d’artérite, elle se caractérise par un rétrécissement progressif des artères irriguant les muscles des jambes. Ces occlusions se traduisent par des douleurs et, en cas d’insuffisance d’irrigation sanguine, peuvent engendrer des ulcérations, des gangrènes, et aboutir à une amputation. De plus, l’AOMI est souvent une manifestation de l’athérothrombose, une maladie affectant les artères coronaires, carotidiennes, cérébrales, etc. et susceptible d’évoluer en accident cardio-vasculaire.
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Un dépistage simple et indolore
Malgré les risques qu’elle fait courir, l’artérite reste sous-diagnostiquée. Si 800 000 personnes sont traitées, on estime le nombre d’individus atteints à environ deux millions. Le dépistage de l’AOMI est pourtant simple et indolore. Il nécessite la mesure de l’index de pression systolique (IPS) : le médecin effectue deux prises de tension – à la cheville et au bras – et en calcule le rapport. Un résultat inférieur à 0,90 suggère l’existence d’une artérite. Une échographie Doppler peut également parfois être réalisée.
Outre la mesure de l’IPS,le médecin doit compléter l’examen clinique avec la recherche des pouls périphériques des membres inférieurs et de souffles vasculaires au niveau des artères fémorales (aine)et abdominale (aorte).
Tabac et diabète, premiers facteurs de risque
Même en l’absence de douleur à la marche, l’existence de certains facteurs de risque plaide en faveur d’un dépistage précoce. Le tabagisme est le premier d’entre eux. Vient ensuite le diabète. L’obésité et l’hypertension artérielle sont également des terrains favorables à l’AOMI. Si vous présentez certains de ces facteurs de risque, vous pouvez demander à votre médecin traitant un examen clinique afin de rechercher une éventuelle artérite.
Un diagnostic précoce est d’autant plus salutaire qu’il contribuera à limiter l’apparition d’autres problèmes de santé. Il nécessitera l’adoption d’une meilleure hygiène de vie (arrêt du tabac, exercice physique régulier, etc.) et un traitement médicamenteux, voire chirurgical.
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