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Retraite : toutes les questions à se poser pour s’y préparer

La retraite, ça se prépare ! Âge légal, nombre de trimestres, décote potentielle, montant de la pension… Les conditions d’une bonne retraite associent de multiples variables. Pour décider quand et comment se lancer, notre article explique l’essentiel de tout ce qu’il y a à savoir sur sa future retraite. 

Publié le
Temps de lecture 4 min

L’âge légal de départ à la retraite

Comme son nom l’indique, l’âge légal de départ en retraite est celui auquel on peut demander sa mise à la retraite et espérer bénéficier d’une pension à taux plein (cf. point suivant). Cet âge légal est fixé par le législateur et dépend de la date de naissance.

Pour toutes celles et ceux nés après le 1er janvier 1968, l’âge de départ en retraite est aujourd’hui fixé à 64 ans. Pour ceux nés avant, cet âge légal peut être abaissé jusqu’à 62 ans (source : Service-public.fr).

Partir en retraite anticipée est toutefois possible à certaines conditions.  

  • Lorsque l’on a exercé une carrière longue  
  • Lorsque l’on est travailleur handicapé
  • Lorsque l’on est atteint d’une incapacité permanente à la suite d’un accident ou d’une maladie professionnelle
  • Ou encore lorsque l’on a été reconnu inapte au travail
  • Lorsque l’on a été exposé à l’amiante au cours de sa vie professionnelle.

Une vie à la retraite, ça se prépare ! 

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La retraite à taux plein ou à taux réduit

Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, c’est-à-dire sans réduction du montant de la pension, l’âge légal de départ est le premier critère. Le second est le nombre de trimestres cotisés. Pour les personnes nées à partir de 1973, ce nombre est fixé à 172. Il décroit pour celles et ceux nés avant. Par exemple 166 trimestres lorsque l’on est né entre 1955 et 1957.

À partir de 67 ans, la retraite est systématiquement calculée à taux plein, sans décote (source : Retraites de l’Etat).  

Attention, ces données sont celles du secteur privé. Elles ne tiennent pas compte de certaines conditions particulières liées à la pénibilité, aux carrières longues et aux différents types de handicap ou d’incapacité.

Le relevé de carrière

Un site officiel est disponible pour accéder à l’ensemble de son parcours professionnel. Le futur retraité y trouve les différentes périodes de son parcours. Par exemple les activités enregistrées par les caisses de retraite, les périodes pour lesquelles les caisses de retraite ne disposent pas d'information, les années incomplètes, etc.

Le montant de sa retraite

Un simulateur officiel aide à calculer le futur montant de sa retraite. Les résultats sont disponibles en montant bruts ou nets avant impôts.

Les résultats sont variables selon l’âge de retraite indiqué et le nombre de trimestres validés. En fonction, le montant de la retraite sera plus ou moins élevé. Il est également possible de modifier les informations sur sa situation passée ou future pour mieux tenir compte de ses évolutions salariales (source : Info Retraite).

Le cumul emploi-retraite

Une activité professionnelle, salariée ou non, peut être poursuivie après le départ à la retraite. Des conditions de cumul sont toutefois fixées. Elles varient selon le fait que l’on bénéficie d’une retraite à taux plein ou réduit. Sous certaines conditions, l’activité cumulée à sa retraite peut aussi donner de nouveaux droits à pension (source : Service-public.fr).

La retraite progressive  

La retraite progressive permet aux salariés de réduire leur activité professionnelle et de commencer à percevoir une partie de leur pension dans les deux années précédant leur retraite.

Sa mise en place suppose obligatoirement une réduction du temps de travail comprise entre 40 et 80 % d’un temps plein. En contrepartie, le salarié bénéficie d’une partie de sa pension de retraite, par exemple 50 % de cette pension pour un travail à mi-temps.  

La demande de mise en retraite progressive doit obtenir l’accord de l’employeur. En cas de refus, celui-ci a pour obligation de motiver sa décision (source : Service-public.fr).  

La demande de mise en retraite

Chacun est libre de choisir la date de son départ en retraite. Elle commence toujours le 1er jour d’un mois.

Il est conseillé d’engager la démarche 4 à 6 mois avant la date de départ souhaitée. Pour cela, il faut se connecter sur le service en ligne Demander ma retraite du site Info-retraite. Il se charge de transmettre automatiquement la demande auprès de l’ensemble des caisses de retraite de base et complémentaire.

Les sommes placées sur des plans épargne retraite

Différents contrats d’épargne retraite peuvent avoir été souscrits au cours de sa vie professionnelle, soit de manière individuelle, soit de manière collective par le biais de l’employeur. Par exemple un PERP (Plan d’épargne retraite populaire), un PERCO (Plan d’épargne pour la retraite collectif) ou un PER (Plan d’épargne retraite).

Pour accéder à la liste de l’ensemble des contrats souscrits, un service est disponible sur le site Info Retraite. Il indique les coordonnées des différents organismes gérant les capitaux versés. Il faut les joindre pour faire valoir ses droits (source Info Retraite).

La réversion, ou la transmission de sa retraite

La réversion est la possibilité de percevoir une partie de la retraite de son ou sa conjoint(e) après son décès.  

Attention, il faut obligatoirement avoir été marié pour percevoir la réversion. Il faut aussi en faire la demande car elle n’est pas automatique. La démarche se fait directement sur son compte retraite du site Info retraite.

À certaines conditions, les enfants majeurs orphelins peuvent aussi bénéficier de la réversion de leurs parents décédés (source : Agirc-Arrco).  

Les rachats de trimestre

Il est possible de racheter des périodes non cotisées. Pour cela, il faut payer volontairement des cotisations pour qu’elles soient prises en compte dans le calcul de sa retraite. Parmi les périodes qui peuvent être rachetées :

  • Les années d’étude supérieures
  • Les stages en entreprise accomplis à partir du 15 mars 2015 dans le cadre d’études supérieures
  • Les années incomplètes pour lesquelles les 4 trimestres d’assurance retraite n’ont pas été validés par l’Assurance retraite.

La protection sociale

Chaque salarié dispose obligatoirement d’une complémentaire santé collective souscrite par le biais de son employeur. Souvent, il bénéficie aussi d’un contrat de prévoyance qui le protège face aux risques graves de la vie comme l’incapacité, l’invalidité ou le décès. 

Au moment de la retraite, ces contrats prennent fin. Le retraité doit alors souscrire à titre individuel. La mutuelle d’entreprise jusqu’ici proposée par l’employeur peut être conservée grâce à la portabilité du contrat. Les garanties du contrat collectif sont alors maintenues, mais uniquement pour l’assuré principal. La participation employeur disparaît également. Les cotisations augmentent alors de manière progressive, selon les conditions fixées par la loi Evin.

Dans ces conditions, il peut s’avérer plus judicieux de souscrire une nouvelle complémentaire santé. Celle-ci pourra être plus en adéquation avec les besoins réels du retraité. Par exemple, on privilégiera la couverture de risques liés à l’âge (les aides auditives ou les soins ophtalmologiques), au détriment de garanties devenues inutiles comme la pilule contraceptive ou les soins d’orthodontie des enfants. 

Sources :

Age légal de départ à la retraite
Retraite à taux plein  
Cumul emploi-retraite  
Retraite progressive  
Pension de réversion orphelin
Rachat trimestres 

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