Arthrose : chez les quadras aussi !
L’arthrose n’est pas qu’une maladie liée à l’âge. Des facteurs comme le surpoids, l’hérédité ou la sédentarité peuvent déclencher une arthrose avant 40 ans. Le point avec le Pr Patrice Fardellone, chef du service de rhumatologie du CHU d’Amiens.
L'arthrose, maladie du vieillissement ? Pas seulement. Si cette maladie qui conduit à une destruction du cartilage des articulations se manifeste généralement après 50 ans, elle peut néanmoins se déclarer plus tôt. « Il arrive que des personnes qui ont connu des traumatismes à répétition(entorses, fractures…) développent une arthrose entre 30 et 40 ans », précise le Pr Patrice Fardellone, chef du service de rhumatologie du CHU d’Amiens. D’une manière générale, une pratique sportive intensive peut faire le lit d’une arthrose précoce.
Autre facteur de risque, l’hérédité. « Il existe des familles à arthrose, dont les membres présentent des cartilages plus fragiles », confirme le Pr Fardellone. De même, des gènes sont en cause dans la survenue de certaines dysplasies, ces malformations d’une hanche, d’un pied ou de toute autre partie du corps, à même d’entraîner, là encore, une arthrose précoce.
L'ennemi : le surpoids
La principale cause reste cependant le surpoids. « Il induit davantage de contraintes sur les articulations et, à ce titre, multiplie les risques d’entorse. Mais, surtout, le tissu graisseux produit des adipokines, des protéines qui abiment le cartilage », détaille le Pr Fardellone. Il est donc impératif de surveiller son poids, plus encore avec l’âge. « Quelques kilos perdus peuvent changer radicalement la façon dont l’arthrose est vécue. » Pratiquer une activité physique régulière est également indispensable pour mobiliser et renforcer les articulations, « à la condition de respecter ses propres limites et de se contenter parfois d’efforts modérés », conseille le Pr Fardellone.
Le saviez-vous ? Les moyens de la soulager
Face à un diagnostic d’arthrose précoce, il convient de tout mettre en oeuvre pour retarder son évolution et repousser le moment où l’articulation lésée devra être remplacée par une prothèse. Cela peut passer par le recours ponctuel à une canne de marche pour épargner la hanche, la mise en place de semelles visant à répartir différemment les pressions ou encore par le port d’une orthèse de repos pour soulager le pouce. Il existe également des traitements médicamenteux, comme des injections d’acide hyaluronique (bientôt déremboursées), de plasma enrichi en plaquettes (une technique en cours d’évaluation non prise en charge) ou des infiltrations de corticoïdes. Quant aux anti-arthrosiques d’action lente, l’Assurance maladie ne les rembourse plus depuis mars 2015. Enfin en cas de douleur, les antalgiques et les anti-inflammatoires peuvent aider, mais leur consommation doit rester modérée.
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