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6 conseils pour maîtriser son budget santé

Dans le budget des Français, la santé demeure un poste contraint et de plus en plus couteux : augmentation de la consommation médicale, hausse des dépassements d’honoraires, restes à charge importants, etc. Pour autant, certains dispositifs permettent d’alléger cette charge financière sans sacrifier la qualité des soins. Revue des bonnes pratiques pour maitriser ses frais de santé. 

Publié le
Temps de lecture 4 min

Chaque année, les dépenses de santé augmentent en France. En 2024, la consommation de soins et de bien médicaux (CSBM) a atteint les 255 milliards d’euros, contre 250 en 2023. En parallèle, le reste à charge pour les ménages affiche lui aussi une hausse régulière : 292 euros par personne en 2024, contre 276 en 2023(1). Le budget santé des Français demeure donc un sujet de préoccupation essentiel… même s’il figure toujours parmi les plus bas d’Europe.  

Conseil n°1 : profiter des avantages du 100 % Santé pour réduire ses dépenses  

Lancé en 2019, le « 100 % Santé » offre une prise en charge à 100 % sur des postes de santé clefs. Le dispositif couvre des soins particulièrement importants : l’optique, le dentaire et l’audio. Sur ces trois postes, il fait bénéficier de soins et d’équipements remboursés intégralement par la Sécurité sociale et les complémentaires santé, sans reste à charge pour l’assuré.  

Le 100 % Santé permettra donc de réaliser des économies significatives, notamment sur les lunettes, les prothèses dentaires et les appareils auditifs. 

Un budget santé encore plus important pour les seniors

Le budget santé des seniors est estimé 3 à 4 fois supérieur à celui de la population active. En moyenne, une mutuelle santé senior coûterait ainsi 120 euros/mois à un senior, contre 30 à 40 euros à un jeune en début de carrière. Sans compter les restes à charge estimés à 500 euros par an, hors frais exceptionnels1.  

Conseil n°2 : privilégier les réseaux de soins pour maîtriser son budget  

La plupart des mutuelles santé nouent des partenariats avec des réseaux de soins. Leur accès est inclus au contrat, et donc gratuit pour les assurés.  

Au sein de ces réseaux, des professionnels de santé sont sélectionnés selon des critères de qualité, de disponibilité et de tarif. Leur avantage est de réduire, voire de supprimer le reste à charge pour l’assuré. Ils évitent aussi les avances de frais, le tiers payant étant directement et intégralement pris en charge. Inclus dans certains de nos contrats, le réseau de soins Itelis dispose d’un réseau de 16 000 professionnels de santé partout en France dans les domaines très demandés : optique, audio, dentaire, hospitalisation, santé physique et mentale.  

En moyenne, on estime qu’un réseau de soins permet des économies de 10 à 30 %, et parfois plus pour les soins optiques.

Conseil n°3 : miser sur les médicaments génériques et les soins préventifs  

Les médicaments génériques coûtent jusqu’à 30 % moins cher que les princeps (médicament original), pour une efficacité équivalente. Chez son médecin ou son pharmacien, on privilégiera donc ces médicaments pour limiter les restes à charge.

Conseil n°4 : entretenir une culture de prévention

Une autre source d’économie réside dans le suivi des campagnes de prévention nationale prises en charge par la collectivité.  

  • se faire vacciner (contre la grippe ou la Covid par exemple) ;  
  • participer aux campagnes de dépistage (cancers du sein dès 50 ans, cancers colorectaux dès 50 ans).  

Ces dispositifs présentent un double avantage : ils sont gratuits pour l’assuré ; ils permettent de réduire le risque de dépenses plus lourdes liées à des maladies qui n’auraient pas été identifiées et traitées à temps.

Conseil n°5 : en cas de revenus modestes, souscrire une Complémentaire Santé Solidaire (C2S)  

La Complémentaire Santé Solidaire (C2S) est une aide destinée aux personnes à revenus modestes.

En fonction des ressources de l’assuré, elle peut être entièrement gratuite ou nécessiter une participation financière réduite à 1 euro par jour et par personne (soit 365 euros par an, versus plus de 1400 euros en moyenne pour une complémentaire santé classique).  

Au 1er avril 2025, le plafond de ressources pour bénéficier de la C2S sans aucune participation était de 10 339 euros pour une personne seule, et de 13 957 euros avec participation.

Les avantages sont certains. Celui ou celle qui en bénéficie ne paye plus ses dépenses de santé chez le médecin, le dentiste, le pharmacien ou à l'hôpital. La plupart des lunettes et des prothèses dentaires ou auditives sont aussi prises en charge et les dépassements d’honoraires chez les médecins ne s’appliquent plus.

Conseil n°6 : adapter sa mutuelle santé au moment de la retraite  

À la retraite, il est possible de conserver la mutuelle d’entreprise grâce à la loi Evin. Si cela peut être avantageux la première année, les tarifs augmentent rapidement. Il est donc conseillé de comparer les offres du marché pour souscrire une mutuelle santé plus adaptée à ses besoins et à son budget.  

Cela peut être avantageux à court terme car, la première année, le néo-retraité bénéficie d’une cotisation calquée sur le prix payé par son ancien employeur. Même s’il devra désormais régler la part hier prise en charge par son employeur, le tarif restera attractif car toujours mutualisé. L’avantage ne dure toutefois qu’un temps : rapidement, le coût de la cotisation augmentera, pour retrouver un tarif classique au bout de la quatrième année de contrat.

L’autre inconvénient de cette mutuelle collective est que ses garanties sont pensées pour des salariés en activité, et non pour des seniors. Le problème : les besoins de ces derniers diffèrent. Un retraité n’aura que faire d’une prise en charge pour des soins d’orthodontie ou des frais liés à la maternité.  À l’inverse, il aura besoin d’une couverture plus étendue pour l’hospitalisation, l’optique ou les soins auditifs.

Un conseil s’impose donc : au moment de la retraite, s’interroger rapidement sur ses vrais besoins et souscrire une complémentaire santé senior adaptée.

Sources :
(1) Dress, Les dépenses de santé en 2024

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