Sportifs : manger plus de fruits et légumes !
L'activité physique augmente les besoins en micronutriments.Compte tenu de ce phénomène, on estime qu'environ cinq sportifs sur six consomment trop peu de fruits et légumes.
Vitamines, minéraux, oligo-éléments et autres micronutriments...
Parmi tous les micronutriments présents dans les fruits et légumes, les plus connus sont les vitamines, les minéraux et une série d'autres métaux plus rares, que l'on regroupe sous l'appellation d'oligo-éléments et qui, tous ensemble, ne représentent qu'un pourcentage infime du poids du corps. A leur propos, on utilise parfois l'expression "éléments traces". D'autres familles peuvent encore être apparentées à ces micronutriments comme les fibres végétales, par exemple, qui sont reconnues pour leurs effets sur le transit intestinal ; les "flavonoïdes" que l'on trouve dans le thé, le vin, le chocolat ; et toutes les autres substances antioxydantes tirées des fruits et des légumes.
Quels sont nos besoins en micronutriments ?
Pendant des années, on a évalué nos besoins en micronutriments sur la base de dosages biologiques. On se reportait aux tables de composition qui répertorient les teneurs en vitamines, minéraux et oligo-éléments des différents aliments et, après comparaison des habitudes de consommation, on estimait le risque plus ou moins important de carence. Mais c'était sans compter les pertes occasionnées lors du stockage, de la cuisson ou de la conservation des aliments. Bref, connaître le niveau de ses apports en vitamines et oligo-éléments par ce biais était et sera toujours assez aléatoire.
Des besoins en micronutriments qui augmentent chez les sportifs
De plus, il faudrait aussi tenir compte des besoins spécifiques de chaque individu et notamment de son exposition plus ou moins forte aux radicaux libres que l'on produit à chaque fois qu'une réaction physiologique implique l'utilisation d'oxygène. Il arrive effectivement que des atomes d'O2 échappent aux filières chargées de les contenir, ce qui entraîne la formation de molécules très réactives et instables. Ces radicaux libres sont à l'origine de nombreuses pathologies qui touchent les cartilages, les tendons, les muscles, etc.
Les sportifs sont particulièrement concernés. Pendant l'effort, ils augmentent évidemment leur consommation d'oxygène et, inévitablement, une fraction de ce gaz extrêmement toxique sert à la production de radicaux libres. En soi, la réaction n'a rien de particulièrement inquiétant. Au contraire, les attaques radicalaires participent d'une certaine façon au renforcement de l'organisme. Mais des problèmes peuvent survenir si le système de défense se trouve débordé. Or, pour bien fonctionner, celui-ci doit faire appel à différents micronutriments dits "antioxydants" comme la vitamine C, le sélénium, le zinc, la vitamine E, la provitamine A.
Une salade d'antioxydants
Considérant tout cela, on aurait effectivement tendance à encourager la consommation de ces substances par les sportifs. On trouve sur le marché quantité de « compléments alimentaires » qui font la part belle à ces antioxydants. Mais de l'avis général, il vaut mieux les puiser dans leurs habits originaux de fruits ou de légumes et, plutôt que de chercher la santé en pharmacie, avoir ses habitudes chez la marchande des quatre-saisons !
Gilles Goetghebuer, journaliste santé
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