Accidents du travail : où sont les risques pour les travailleurs indépendants ?
Contrairement aux salariés, les travailleurs indépendants ne cotisent pas et ne sont pas couverts en cas d’accident du travail.
Il est donc essentiel de se prémunir contre ces risques au quotidien.
Quels sont les environnements de travail les plus dangereux pour les TNS ?
Les types de risques au travail pour les indépendants
On peut classer les risques comme suit :
- Mécaniques : écrasement ou heurts causés par des chutes d’objets ou des mouvements de machines, coupures et perforations par des outils, projection de particules, mais aussi contraintes de la posture et gestes répétitifs.
- Physiques : toutes les répercussions physiques liées aux vibrations des machines, au niveau sonore, à la température, au niveau d’éclairement ou encore à la qualité de l’air sur le lieu de travail (il faut également tenir compte des intempéries pour un travail en extérieur).
- Chimiques : certains métiers exposent le travailleur à des substances chimiques (par inhalation, ingestion ou contact). Ces substances peuvent être toxiques, corrosives, irritantes, allergisantes, cancérigènes ou encore mutagènes.
- Biologiques : ces risques concernent plutôt les travailleurs dans le milieu de la santé en les exposant à des agents infectieux (bactériens, parasitaires, viraux, fongiques) et allergisants. Ils peuvent se produire par piqure, morsure, inhalation ou contact.
- Radiologiques : là encore, il s’agit d’un risque fréquent dans le milieu médical avec des radiations ionisantes et des radioéléments, des rayonnements laser, des radiations UV et IR, mais aussi des rayonnements électromagnétiques divers.
- Psychologiques : il existe également un risque lié à la charge mentale excessive et à l’agression physique et verbale sur son lieu de travail (avec des clients, fournisseurs, partenaires …).
Quels sont les endroits du corps les plus exposés ?
Si les accidents qui touchent les mains, les pieds et les yeux sont les plus fréquents, ils sont souvent moins graves. A l’inverse, les accidents touchants la tête ou des localisations multiples auront tendance à se produire moins souvent mais être plus graves. Selon la CNAM, les sièges des lésions se situent sur les mains (25 %), les membres inférieurs hors pieds (19 %), le tronc (21 %), les membres supérieurs (12 %), la tête (4 %), les pieds (6 %) et les yeux (3 %).
Quels secteurs d’activité sont les plus touchés ?
Le secteur de la construction arrive en tête du classement des activités les plus accidentogènes. En effet, c’est dans le bâtiment et les travaux publics que l’on constate le plus d’accidents graves et que les taux de fréquence et de gravité sont les plus élevés. Mais d’autres secteurs sont aussi touchés. Il faut dans ce cas identifier les éléments qui sont dangereux. Les transports en voitures/camions par exemple sont une source d’accident (et la première cause de mortalité identifiée chez les travailleurs). Les manutentions manuelles mettent également en danger les indépendants. Enfin, les risques de chute sont présents dans tous les secteurs d’activité.
À noter également un risque plus accru chez les en freelance par exemple qui opèrent parfois dans une ambiance de travail psychologiquement contraignante : relation avec la clientèle liée à la qualité de service, des horaires atypiques, une charge mentale importante avec des délais à respecter et une rémunération à la tâche mais aussi l’isolement.
Ces travailleurs seront plus exposés aux risques d’accident du fait de leur précarité, leur manque d’information et de formation.
 
En 2025, la baisse des augmentations de salaire se confirme. La tendance globale demeure certes à la hausse pour les trois dernières années. Mais elle ne parvient pas à compenser l’inflation de la période 2022-2024. Avec pour conséquence une perte de pouvoir d’achat pour les salariés. Qu’attendre
Malgré une inflation maîtrisée, le pouvoir d’achat reste une priorité pour les salariés et pour les entreprises. Comment agir sans alourdir la masse salariale ? C’est tout l’enjeu de notre webinaire, riche en témoignages et conseils d’experts, que nous vous proposons de (re)découvrir dans cet art
La hausse des dépenses de santé pèse aujourd’hui sur les cotisations des entreprises et des salariés. Découvrez des solutions concrètes pour une maîtrise durable des dépenses de santé, sans compromis sur la qualité des soins.
 
  
      
  
      
                 
   
   
   
  