9 conseils à donner à vos salariés pour maîtriser leurs dépenses de santé

1. Profiter du 100 % Santé pour des soins entièrement remboursés

Le dispositif « 100 % Santé » permet de bénéficier d’une prise en charge intégrale, sans reste à charge sur l’optique, le dentaire et l’audiologie. Contrairement aux idées reçues, ces équipements respectent des normes de qualité strictes et sont comparables aux gammes classiques, avec parfois seulement un léger décalage technologique.

Exemple : Le reste à charge pour une paire de lunettes progressives est de 0 euros avec le 100 % Santé. Il peut vite dépasser les 300 euros hors de ce dispositif.

Bon réflexe : demander systématiquement deux devis (prestation à prix libre + prestation 100 % Santé) pour comparer les options sans crainte vis-à-vis du professionnel. 

2. Privilégier les réseaux de soins partenaires pour réduire ses dépenses de santé

Les réseaux de soins donnent accès à des professionnels pratiquant des tarifs négociés, souvent avec le tiers payant, ce qui évite l’avance de frais.

Exemple : avec le réseau Itelis de CNP Assurances, plus de 16 000 professionnels sont accessibles partout en France. Les adhérents réalisent en moyenne jusqu’à 40 % d’économie sur l’optique, jusqu’à 15 % sur un appareillage auditif et 9 % sur un traitement implantaire.

Astuce : utiliser le moteur de recherche du réseau pour identifier rapidement les praticiens partenaires proches du domicile ou du lieu de travail.

3. Utiliser la téléconsultation

La téléconsultation permet d’obtenir un avis médical 24h/24 et 7j/7, sans déplacement. Elle limite l’attente et facilite l’accès à des généralistes et des spécialistes.

Exemple : avec le service téléconsultation médicale de CNP Assurances, six spécialités sont accessibles (ophtalmologie, gynécologie, sage-femme, dermatologie, psychiatrie et dentaire). Là où un rendez-vous classique avec un spécialiste nécessite en moyenne 61 jours d’attente, une téléconsultation est disponible sous 15 minutes en moyenne.

Bon réflexe : recourir à la téléconsultation pour des besoins courants (avis dermatologique, question contraceptive), pour réserver les rendez-vous physiques aux cas complexes.

4. Sécuriser ses dépenses grâce à l’analyse de devis  

L’analyse de devis permet de vérifier si les tarifs proposés sont cohérents avec la moyenne et d’anticiper le reste à charge. Comparer plusieurs devis et discuter les dépassements d’honoraires peut réduire sensiblement la facture.

Exemple : un implant dentaire peut varier de 1 000 à 2 500 € selon les régions. L’analyse de devis garantit que le prix proposé est juste.  

Astuce : toujours demander au moins deux devis avant une intervention et transmettre le devis retenu à votre complémentaire santé pour confirmer le remboursement.

5. Privilégier les médicaments génériques

Les médicaments génériques contiennent la même substance active que les médicaments de marque, avec la même efficacité et les mêmes contrôles de sécurité. La différence tient essentiellement au conditionnement ou à certains excipients.

Exemple : les médicaments génériques coûtent en moyenne 30 % moins cher.  

Bon réflexe : demander à son médecin ou à son pharmacien si un générique est disponible, et vérifier la mention “équivalent au médicament de référence” sur l’ordonnance.

6. Recourir au second avis médical

Un second avis médical est pertinent face à une décision médicale importante Il permet d’obtenir l’expertise d’un médecin spécialiste supplémentaire, de sécuriser un choix thérapeutique et parfois d’éviter une opération inutile.

Exemple : via une plateforme spécialisée, un compte rendu est délivré en 7 jours, contre 61 jours pour obtenir un rendez-vous classique. Cela peut permettre d’éviter une intervention lourde et coûteuse.  

Astuce : penser à solliciter un second avis en cas de doute, même si le premier médecin est de confiance. L’objectif est de conforter la décision, pas de la contester.

7. Participer aux campagnes de dépistage  

Les dépistages organisés permettent de détecter des maladies graves à un stade précoce, d’améliorer les chances de guérison et de réduire les traitements lourds.

Exemples :

• Le dépistage du cancer colorectal permet une guérison dans plus de 90 % des cas lorsqu’il est réalisé tôt.

• Le dépistage du cancer du sein par mammographie réduit de 25 à 30 % la mortalité.

   

Bon réflexe : inciter les collaborateurs à se faire vacciner (contre la grippe par exemple) et à répondre à participer aux campagnes de dépistage (colorectal dès 50 ans, cancer du sein dès 50 ans, cancer du col de l’utérus dès 25 ans).

8. Réaliser des bilans de santé réguliers

Un bilan de santé complet permet d’identifier précocement des pathologies silencieuses.

Exemple : grâce à lui, vos collaborateurs peuvent réaliser un tour d’horizon complet de leur santé pour détecter d’éventuels facteurs de risque et améliorer leur qualité de vie de manière durable.

Astuce : planifier un bilan de santé tous les deux à trois ans, même sans symptômes, pour disposer d’une vision globale de l’état de santé.

9. Assurer un suivi optique et dentaire régulier

Les soins optiques et dentaires figurent parmi les plus coûteux. Un suivi régulier permet d’éviter l’apparition de pathologies lourdes.

Exemple : dans certain cas un simple détartrage annuel à 30 € évite des soins pouvant dépasser 1 000 €.

Bon réflexe : programmer systématiquement un rendez-vous annuel chez le dentiste et un contrôle optique tous les deux ans.

Bien consommer en santé repose sur une double approche : utiliser intelligemment les dispositifs disponibles pour réduire le reste à charge et entretenir une culture de prévention. Hygiène de vie équilibrée, activité physique, alimentation adaptée, sommeil et gestion du stress constituent des piliers tout aussi essentiels que les dispositifs financiers. C’est la combinaison de ces réflexes collectifs et individuels qui garantit la qualité des soins et la maîtrise durable des dépenses.